‘The Portable Door’ (2023). Critique du film : techniquement intéressant

The Portable Door est un film réalisé par Jeffrey Walker avec Patrick Gibson, Sophie Wilde, Christoph Waltz et Sam Neill. Il est basé sur le roman de Tom Holt.

Un film plein de fantaisie, avec des décors fantastiques et une intrigue manifestement propice à de belles performances.

Très réussi en termes de production et de rythme. Un film très remarquable dans ses aspects techniques.

À propos du film

Un film qui commence à la manière du Procès (Kafka) et qui, à la manière de Jim Henson, nous emmène dans le monde du fantastique, des portes magiques, etc., le tout teinté de surréalisme, avec de très bons acteurs, et qui n’a rien à se reprocher sur le plan technique : il est même brillant.

Sur le plan du scénario, c’est un peu moins bien.

Il y a une grande idée qui n’arrive pas à être développée. Elle reste, comme beaucoup de grandes idées, dans l’approche initiale, qui promettait tellement que, s’attendant à quelque chose de si merveilleux, elle reste une bonne histoire (oui) qui s’apprécie avec le sens de la vue.

Elle est très rythmée, mais elle se réjouit de son « étrangeté initiale » et toute la promesse de fantaisie et de ce que l’on s’apprête à voir dans l’histoire sans fin reste là : encore des scènes qui promettent et qui promettent et qui nous emmènent d’un décor merveilleux à un autre.

Les costumes, les performances… tout est là pour l’industrie et fonctionne à la perfection, obtenant un aspect visuel qui, s’il n’est pas unique, est remarquable et sait se démarquer.

Sur le plan esthétique, il réussit à faire contraster son début marqué par des tons grisâtres avec le développement plus coloré.

Au point culminant de l’histoire, et nous insistons sur sa présentation empressée, il échoue ou déçoit, c’est à vous de choisir, mais il déçoit.

Notre avis

Il gâche ses grandes vertus techniques et ne sait pas exploiter son potentiel.

Bande-annoce du film